Stock épuisé.
En rupture de stock
Quantité minimum d'achat
La quantité minimum d'achat n'est pas atteinte

 

Nos Offres

Recevez la Newsletter

Merci pour votre intérêt. Nous ne manquerons pas de vous adresser nos actualités dès leurs parutions

 

Tineba

Santélia parraine Tineba,
petite fille malienne de 10 ans, qui vit avec sa famille à Koulikoro, petit village agricole situé dans le sud du Mali à environ 90 km de la capitale Bamako.

Tineba fait partie d'une famille de 8 enfants. Ses parents sont agriculteurs. Ils cultivent du maïs, des arachides et des pastèques sur un hectare de terrain. Ils élèvent trois moutons et sa mère offre des services de traiteur. Malgré tous leurs efforts, leur revenu est insuffisant pour satisfaire les besoins les plus élémentaires de toute la famille, notamment en termes de santé et d'éducation.
 

Les conditions de vie dans sa région.
Le paysage de cette région est caractérisé par une savane boisée parsemée d'arbres. Le climat est chaud et sec et comporte deux saisons : une longue saison sèche de novembre à mai et une saison des pluies courte de juin à octobre. Les récoltes débutent en septembre pour se terminer en décembre. C'est pourquoi les familles peuvent souffrir du manque de nourriture durant les mois de juillet, août et début septembre. Dans cette zone, les principales ethnies sont les Bambara, les Sarakolé, les Dogon, petits fermiers, et les Peul, éleveurs de vache. Leur langue commune est le Bambara. Les personnes scolarisées, ou ayant été scolarisées, parlent le français.
Dans toute cette région, l'accès à l'eau potable est très limité car les puits sont rares et leur production insuffisante. On trouve des puits traditionnels qui sont en général ouverts (eau non potable) et à sec pendant les périodes de sécheresse. Les écoles ont également besoin d'eau potable. La majorité des familles a des latrines. L'unité fondamentale de la société malienne est la famille élargie qui compte 5 à 10 foyers polygames ou monogames. Une famille moyenne compte de 5 à 10 enfants. La famille élargie est dirigée par un chef, qui est en général le plus âgé des aînés. Les jeunes filles se marient souvent assez tôt. Les hommes s'occupent des activités agricoles pendant que les femmes prennent en charge les tâches ménagères. L'aliment de base le le "tô", une pâte à base de maïs, de mil ou de sorgho, additionnée de gombo ou d'une sauce à base de feuilles de baobab. 

 
Les familles habitent dans des huttes rectangulaires communes, construites en argile. Elles vivent de l'agriculture et de l'élevage. Les cultures sont essentiellement celles du sorgho, du coton, du maïs, de l'arachide, des haricots, du riz, des patates douces. Les activités de culture maraîchère et d'échanges commerciaux pendant les fêtes de village permettent d'apporter un complément de recettes. Malgré cela, le revenu reste souvent insuffisant.
Les services de santé et de nutrition
La communauté dispose de 4 centres de santé, de 5 maternités rurales et d'une clinique privée à Marca Coungo. Néanmoins, ces centres rencontrent plusieurs problèmes : l'insuffisance de lits et de matelas pour les patients ; le manque de transport pour les malades, l'éloignement des petits villages ; l'insuffisance d'équipements médicaux et de médicaments et les salaires du personnel qui sont bas et irréguliers. Les maladies les plus courantes sont la malaria, les infections respiratoires graves et la diarrhée. Les femmes enceintes et les mères vivent dans de mauvaises conditions d'hygiène et sont souvent malnutries. Actuellement, il n'y a pas d'épidémies dans la région, ni de cas de SIDA recensés, bien que la population soit mal informée sur les modes de transmission du virus HIV.

 

L'éducation

La communauté dispose de 12 écoles publiques, 13 écoles villageoises et 4 collèges. Les établissements sont généralement en mauvais état et manquent de professeurs qualifiés et de fournitures scolaires. Les bâtiments sont vieux et insalubres et les toits fuient pendant la saison des pluies. Les murs sont souvent construits en terre battue et les toits en paille. L'accès à l'école se fait à pied et pour certains enfants, cela représente une marche de plusieurs kilomètres par jour. En classe, les élèves doivent parfois s'asseoir sur des pierres ou sur le sol pour édudier. Le nombre total d'élèves pour l'ensemble de la communauté est supérieur à 6500 enfants.

Le Centre JIGITUGU, nom qui signifie "le village de l'espoir" soutient 25 villages qui comptent 30 500 habitants.

Le programme de ce centre comprend plusieurs objectifs : l'extension des infrastructures de la zone, l'amélioration des possibilités éducatives, le renforcement de l'état de santé des populations et le lancement d'activités de microcrédit pour les familles.

Le Centre JUGITUGU veille sur les familles et les enfants. La nourriture et les soins médicaux essentiels leur sont offerts. Les familles sont aussi soutenues par la distribution de bétail, d'équipements agricoles ou grâce à un prêt (microcrédit) pour le lancement d'activités rémunératrices ou de petits commerces. Des moulins multifonctions seront construits pour faciliter la vie des femmes. 

Des programmes pour le développement des enfants sont également mis en place. Des magasins de papeterie sont financés pour être sûr que chaque enfant ait accès aux fournitures scolaires. Des centres locaux de développement de l'enfant seront construits pour les plus jeunes. Des activités ludiques seront organisées pour qu'ils apprennent en s'amusant.

Parrainer Tineba, c'est lui permettre de bénéficier de tous les services du programme JIGITUGU

dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la nutrition,

et d'accéder ainsi à de meilleures conditions de vie.